Résumé : la médecine va subir de profond changement. Les outils électriques, les médicaments usuels actuellement ne seront plus disponibles. Il faudra donc basculer très tôt vers une médecine plus naturelle mais qui, compte tenu des nouvelles recherches semblent être plus prometeuses que beaucoup de médications actuelles.
Il faut d'abord comprendre qu'après le grand choc, si les hommes de la médecine sont toujours disponibles, la plupart des outils qu'ils utilisent habituellement ne pourrons plus fonctionner faute d'électricité, de carburants et du défaut de disponibilité des composants de presque tous les appareils qu'ils utilisent habituellement ainsi que des médicaments.
Il faut totalement réorganiser la médecine, d’autant plus que les attaques tant du climat que de la biosphère ne vont pas s’atténuer. Il faut s’attendre à des problèmes dues au changement climatique comme le subiront tous les êtres vivants et à l’apparition de nouvelles épidémies.
Il faudra aussi apprendre à produire les médicaments utiles heureusement bien moins nombreux que ceux dont on dispose aujourd’hui.
Le défi est immense et une période de trois ans pour organiser tout cela, de la production de plantes médicinales, leur transformation, leur conditionnement, leur usage forcément en grande partie nouveau, à l’élaboration des méthodes d’administration va nécessiter des mois de travail intense.
Et malheureusement il ne faut pas trop compter sur des décisions politiques pour lancer ce plan ORSEC étendu.
C’est pour cela que les adhérents des fermes vont devoir faire ce travail, en utilisant toutes les compétences disponibles, et tout cela bénévolement.