Les fermes de la vie

 

Pour vous, nos radeaux de sauvetage
Vous, les gens, qui lisez ceci pour la première fois, il faut vraiment écouter sinon, vous allez tomber vous aussi dans le trou. Le gouvernement
Nous recrutons
Nous recrutons des activateurs. Calendrier de formation des activateurs principaux Ce sont les personnes, femmes ou hommes, qui prennent en charge
L'autonomie
L'autonomie pour la future civilisation consiste en deux choses : Se passer de tout ce que la civilisation actuelle produit Produire ce dont les
L'autonomie
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La résilience
La résilience est la qualité qui défini la capacité d'un système à affronter des attaques. Pour les fermes de la vie la résilience devra affronter
La politique
Notre relation avec la civilisation actuelle. L'organisation des fermes après l'effondrement
La communauté
Construire une communauté dans une nouvelle civilisation... Abandonné tout ce qui nous pourri la vie, mais aussi produire tout ce qui est essentiel
Les terrains
La recherche des terrains est une action qui nécessite une communauté soudée et volontaire. C'est la première difficulté importante qu'il faut

Apprendre à vivre avec des basses technologies

Analysons un instant la vie actuelle, celle qui nous enchaîne à nos téléphones portables, véritables ordinateurs.

 D'après une étude de 2009, ils sont constitués de :  hydrogène, lithium, béryllium, bore, carbone, azote, oxygène, fluor, magnésium, aluminium, silicium, phosphore, soufre, chlore, potassium, titane, chrome, manganèse, fer, cobalt, nickel, cuivre, zinc, gallium, arsenic, brome, strontium, yttrium, zirconium, molybdène, ruthénium, palladium, argent, indium, étain, antimoine, baryum, tantale, tungstène, platine, or, plomb, et bismuth. Rien que ça !

Le circuit d'approvisionnement est très complexe. Quand on pense au circuit d'un simple œuf de supermarché... on imagine ce qu'implique la fourniture en matières premières pour un téléphone portable (recherche de gisements, extraction du sous-sol, transport, transformation...) : du plastique issu du pétrole d'Arabie Saoudite, du cuivre du Chili, du cobalt de République Démocratique du Congo, du lithium de Bolivie, du nickel de Russie, du zinc de Chine, etc.

Qui peut dire qu'il maîtrise une telle filière ?

Qui sait estimer les conséquences géopolitiques qu'elles entraînent (guerres, maintien de dictatures, exploitation des populations...).

Cette réalité nous oriente vers une société essentiellement basée sur des basses technologies, sans doute plus rudes et basiques, peut-être un peu moins performantes, mais nettement plus économes en ressources et maîtrisables localement.,

Comment l’intégrer dans notre projet ? pas de tracteur, pas de machine sophistiquée pour pomper l'eau, le chauffage qui n'utilise que la circulation thermodynamique jusqu'à l'usage des toilettes sèches, les matériaux utilisés seront essentiellement le bois, travaillé avec des outils à mains, la paille et la terre, le bambou, etc.

Il nous faudra construire nous-même une éolienne pour remonter l'eau, construire un chauffage des bâtiments qui utilise la thermodynamique (comme les romains savaient si bien le faire), faire de l'isolation thermique avec de la paille, etc...

Bien sûr, nous profiterons encore des technologies de notre civilisation pour démarrer les projets. Ainsi les buttes de permaculture seront creusées avec une pelleteuse, la clôture sera faite d'un grillage en acier et le hangar sera livré prêt à être monté car ce sont les éléments qui nous permettent, petit à petit de rassembler les acteurs de notre évolution.

Nous allons ainsi apprendre beaucoup les uns des autres, par expérimentation avec essais et échecs, et il nous faudra déployer beaucoup d'intelligence pour réussir des choses simples.